Partis séparés en France, au mois d’août 2007, pour un mois, les Dahalas moulidi de Sada et de M’tsangamouji rentrent ensemble,
à Mayotte, avec les mêmes bagages : des cassettes vidéos, des DVD … de moulidi. Elles seront bientôt vendues sur Mayotte à environ 15 € la cassette. C’est une manière de faire un tourisme socio-réligieux.
IMPRESSION DU VOYAGE
Monsieur AHMAD de M’tsangamouji, Monsieur ABI de Sada ont fait part de leur impression :
Pour AHMAD, le voyage s’est bien passé. Il y a quelques problèmes mais point graves. C’est ainsi pour tous les voyages. Il a surtout remarqué l’absence de français parmi leurs spectateurs dans les villes où ils étaient : Lyon, Paris, Poitiers… .
Il y avait surtout de Maorais résident dans ces villes, qui étaient venus les voir danser le moulidi. Ce qui lui fait penser que finalement les français sont enfermés dans leur habitude. Ils influencent les habitudes des autres, mais gardent jalousement la leur. Monsieur AHMAD, dont c’est le premier voyage en France, a remarqué un développement équilibré de la France, touchant toutes les régions, ce qui n’est pas le cas selon lui pour Mayotte. Il en conclut que les revendications d’égalité des agents Mahorais ne sont pas réaliste, le fossé étant trop profond.
Monsieur ABI nous déclare, n’avoir été mis au courant du Dahala de M’tsangamouji, qu’une fois, en France. Pour lui à part une faiblesse d’information, le voyage s’est bien déroulé. Ils ont eu des séances de danses remarquées à Marseille.
Enfin un Cheik Kadri nous avait donné son avis. Pour lui c’est une bonne chose que d’aider ces sorties socio-réligieuses, mais c’est la manière de faire qui laisse à désirer. Il y a une insuffisance d’information. Selon lui le Dahala de M’tsangamouji comme celui de Sada, sont dans l’association Imany Kadri. Il s’étonne que celle-ci n’a pas été mise au courant officiellement. Pour lui c’est comme si on voulait diviser, alors que l’islam cherche l’union et l’entente.