La société Maoraise est par essence, musulmane, comme toutes les autres sociétés (humaines, animales, végétales),
elle a ses valeurs morales, issues de l’islam, bien entendu. La base sur laquelle, reposent les grandes idées qui ont façonné cette société, c’est la Foi : sa foi en Allah (SWT), sa foi en Mouhammad, messager d’Allah (SEWS) qui lui a annoncé de la part d’Allah (SWT), notre seigneur, cette sublime parole divine : « vous êtes tous responsables et chacun de vous devra répondre de ce dont il est responsable. L’émir est responsable, l’homme est responsable de son foyer, la femme est responsable de la maison de son époux et de ses enfants. Vous êtes donc tous des responsables et chacun de vous devra répondre de sa responsabilité. »
Maoraises et Maorais ont compris cette lourde responsabilité qui pèse sur leurs épaules, responsabilité de laquelle ils auront à répondre devant Allah (SWT) au jour du jugement dernier. C’est ainsi que pendant des siècles, de générations en générations, ce message fut leur guide tant dans leur organisation sociale que dans leurs rapports avec autrui. Durant tous ces siècles, le respect mutuel, la paix, la solidarité au sein de la famille, entre les membres de la même famille, entre les voisins, le respect, la paix, la solidarité sociale, furent les règles d’or dans lesquelles évoluaient pères, mères et enfants maorais. Bref, les maorais, de la parole divine que j’ai citée plus haut, avaient instauré une société vertueuse sur la base de la pitié et de l’application des recommandations divines dans les différents aspects de leur vie.
Chacun se sentait l’un des maillons de la chaîne de notre société. Aujourd’hui, la société maoraise est tellement devenue vassale des théories, des idées matérialistes et des lois occidentales, qu’elle a perdu de vue son identité propre, ses valeurs propres. Elle fait l’éloge des écoles laïques, reléguant au banc des accusés l’Islam qui est la marque de son moi permanent et fondamental. Bref, les parents, pour quelques euros, ont tourné le dos à l’Islam. Les écoles coraniques ferment leurs portes une à une, les enfants n’entendent que les voix anti islam des sirènes occidentales, les jeunes n’entendent que les voix des musiciens, les filles n’entendent que l’appel des promoteurs de MISS Mayotte et celui des tenues indécentes. Bref, en perdant l’Islam, nous perdons notre âme et celle de nos enfants. Et comme l’a dit le prophète (SEWS), chacun de nous répondra de sa responsabilité. Parents maorais, réveillons-nous et dénonçons ces invasions malsaines de mœurs et éduquons nos enfants, par la voie des recommandations divines, car nous répondrons devant ALLAH (SWT) de leur éducation, de ce que nous leur apprenons et de ce que nous les laissons faire. Ne nous leurrons pas, ne nous laissons pas leurrer : nous retournons à Allah (SWT) et ce monde qui nous obnubile nous sera fermé éternellement.
ALI SAÏD AMRI Président du Conseil représentatif des Musulmans de Mayotte CREMM)
SWT : Souhanahou wa tanla SEWS : Soila llahou Enlaïhi wa salama