Dépasser les divisions pour la défense de l’Islam dans l’union
Mercredi 11 mouharram 1428 concordant au 31 / 01 / 2007
INAUGURATION DU TRIBUNAL DU CADI DE OUANGANI
Le tribunal du cadi de Ouangani est ouvert depuis quelques mois mais les cérémonies d’inauguration ont eu lieu le mercredi 11 mouharram 1428 concordant au 31 janvier 2007. A cette occasion des discours ont été prononcés devant l’ensemble des notables réunis sur la place de la maison qui abrite le tribunal.
DISCOURS DU GRAND CADI:
Pour le grand cadi, comme actuellement chaque commune a son tribunal du cadi, le combat pour augmenter le nombre de tribunaux et pour se rapprocher de la population, est gagné. L’important maintenant est le combat pour améliorer la qualité des services de la justice musulmane.
Et cela passe par :
- Le concours d’avocat ou plutôt d’assistant pour aider les justiciables à mieux présenter leur demande on leur défense devant la justice cadiale.
- Le concours d’agent de la force publique dont la présence apporte de la sérénité lors des prises de décision.
- Le concours d’huissiers et d’agents de la force publique pour assurer l’exécution des décisions prise .
- Cela passe surtout par un comportement plus responsable et plus sérieux des cadis, et des agents de la justice musulmane….
LE DISCOURS DU MAIRE DE OUANGANI:
Le Maire de Ouangani a assuré le grand Cadi de son concours personnel et du concours de la municipalité pour faciliter l’installation et le fonctionnement du tribunal du cadi dans la commune de Ouangani. Pour lui la justice cadiale est indispensable dans la société mahoraise.
LE DISCOURS DU PRESIDENT DU TRIBUNAL SUPERIEUR D’APPEL:
Le président du tribunal supérieur d’appel et le procureur ont tenu à honorer de leur présence cette cérémonie pour marquer leur position favorable à la justice cadiale. Pour le président l’Islam a sa place dans la République laquelle a prévu des espaces pour des spécificité, dans la constitution. La justice cadiale y trouve tout à fait sa place.
LE DISCOURS DU VICE PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL:
Des mots du vice président du conseil général, Mr. BACAR Ali Boto, le CREMM a retenu l’annonce de la construction d’un palais de justice musulmane à Mayotte. LE MOT DU DEBUT ET DE LA FIN : Le rassemblement a été ouvert par un fatiha par Foundi et a été clôturé par les mots de remerciement et un fatiha dite par Foundi Sélémani et Cadi ABDOU Bachirou.
REUNION DU CREMM 11 FEVRIER 2007:
Le conseil d’administration du CREMM s’est réuni le 11 février 2007 à 9 heures dans une salle de réunion du SMIAM à Mamoudzou.
Objet de la réunion : La situation financière des associations islamiques. Le conseil a constaté que toutes les associations islamiques connaissent de problèmes financiers graves. Les causes sont nombreuses et diverses. Mais i n’y a qu’une solution : L’effort des musulmans, en particulier des responsables de ces associations. Les responsables d’associations doivent montrer d’exemple en payant leurs cotisations, leurs droits d’adhésion….
Ils doivent après, sensibiliser les autres pour payer leurs cotisations. Tout le monde sait que sans argent, les associations islamiques ne peuvent rien faire. Chacun doit donc faire un effort important d’apporter beaucoup d’argent à son association, avant de penser aux autres sources de financement :aides, subventions, dons, prêts….
Toute la population de Mayotte musulmane est invitée à cet effort. Dans l’attente de l’entrée d’argent, les responsable du CREMM ne doivent pas chômer : Ils doivent multiplier leurs interventions pour l’acquisition de droits, ou l’accomplissement de démarches, qui ne demandent pas forcement d’argent : Rencontre avec la municipalité de Mamoudzou, lettre à Mr le préfet sur la salle de prière à l’hôpital, à l’aéroport….