Pourquoi nous empressons-nous tant, à imiter ceux qui ne sont pas de notre religion et avec qui nous ne partageons pas les mœurs et coutumes.

Or quiconque ne respecte pas les  principes, ne peut se considérer comme humain.

 Je m’étonne beaucoup en entendant que chaque année on pratique un concours pour choisir la miss-mayotte pour qu’elle vienne en France pour représenter Mayotte en qualité d’Ambassadrice de Mayotte. Cette fille devient un objet qu’on expose en public, or il s’agit d’une femme avec toute sa dignité. Nous voulons dire aux organisateurs de ce jeu qu’une telle fille ne représente pas Mayotte, mais elle-même. Car une vraie femme musulmane ne montre son corps qu’à son époux et uniquement à lui. Honte à nous quand les journaux affirment que Mayotte est à 90% musulmane quand nous voyons des filles s’exposer impudiquement au public de France. Pour  la petite histoire un ami musulman m’a demandé si Mayotte est musulmane, j’ai répondu que oui, alors cet ami m’a rétorqué, alors d’où venait cette miss Mayotte qui s’expose en maillot de bain à la télévision ? je suis resté sans voix, tellement  j’ai eu honte. Nous les mahorais ce n’est pas la beauté physique qui nous manque, mais c’est la science. Ce que nous voulons chez nous c’est des concours pour connaître la fille la plus intelligente la plus cultivée et non la plus belle car toute créature est belle devant Allah et elle est fière de sa beauté. Mais quelque soit la beauté d’une femme aucun homme ne l’échangera contre son épouse. Abandonnons les mauvaises mœurs et conservons nos coutumes et notre religion. Aujourd’hui la femme Mahoraise a abandonné son honneur et est arrivée au stade où elle va en France, sort dehors, va distraire des publics avec ses danses et sa musique, alors qu’il s’agit d’une femme mariée. On est en droit de se demander où sont leurs maris, où est la jalousie. Le Prophète attire notre attention qu’il n’entrera pas au paradis avec un (Dayouth) (c.à.d. un époux qui n’est pas jaloux de son épouse et qui cautionne le mal que fait son épouse).

-          Si aujourd’hui arrive une délégation d’étrangères dans notre pays, c’est une femme qui va leur mettre un collier de fleurs au cou et l’embrasser et toute la journée sera animée par des (Mbious) des femmes qui se trémoussent pour satisfaire les nouveaux venus. Là n’est pas l’image faisant honneur à une Mahoraise en tout cas, ce n’est pas celle-là que nous attendons d’elle.

Nous voulons des femmes instruites à Mayotte et c’est ce qui nous fait      défaut. Aujourd’hui un autre fléau est introduit à Mayotte à savoir qu’une fille « majeure » c’est-à-dire. âgée de 18 ans est libre de faire ce que bon lui       semble, sans aucun possible d’intervention familiale. Pire une fille a le droit de traîner ses parents en justice, ceux là même qui ont longtemps bien agi  pour elle. Aussi en conclusion de tout ce constat, on peut  s’interroger pour savoir où en sommes nous sur le plan de l’islam ? Quand une chose nous arrange nous sommes musulmans quand une autre nous dérange nous ne sommes plus musulmans. La vie d’ici bas aura nécessairement une fin aussi préparons au jour où nous rencontrerons Dieu

MARHABA

Votre frère FOUNDI KADHAFI