Droits et Devoirs

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Droits et devoirs

Les Dégats du droit commun

Définition de la bêtise selon un dictionnaire :

C’est  le  défaut  de l’intelligence, de jugement, de connaissance ; c’est  la  sottise, la  stupidité. C’est une action ou un propos ou une réflexion sans importance, insignifiante, bête. C’est une action imprudente, dangereuse. C’est une personne dépourvue de bon sens, gentille mais plutôt niaise, incrédule… Dans tous les sens de ce terme, remettre en avant « le DEPARTEMENT » sans lui donner un contenu est une énorme bêtise que des partis  Mahorais et des individus n’hésitent pas à commettre pour se faire élire.

RETOUR  A  LA  BETISE : DEPARTEMENT SANS AUCUN CONTENU : 

En ce juillet  2006, des élections s’approchent. Des partis de Mayotte reviennent à la bêtise. On avait tort de croire que ces partis ont progressé et ont dépassé ce stade. Non, C’était tellement facile de se faire élire et d’empocher la cagnotte rien qu’en prononçant le mot « département », sans plus. La tentation restera toujours trop forte pour plus d’un. Pourtant les raisons sérieuses ne manquent pas pour ne pas faire du département sans aucun contenu l’objet principal d’un débat dans une île musulmane 

Voici quelques unes de ces raisons : 

  1. Le temps :

D’abord le temps, il s’est quand même passé plus de trente ans depuis qu’on répète « département » sans lui donner aucun contenu. La bêtise serait trop énorme de continuer ainsi. 

  1. Plus de parti fort :

Au départ on n’avait qu’un homme et dernière lui un parti unique et 100% de la population, pour la départementalisation inconditionnelle, que personne ne connaissait, après la francisation inconditionnelle, que personne ne connaissait d’avantage. Aujourd’hui on commence à en entrevoir les avantages et les inconvénients.      Si la départementalisation ne dépendait que des Mahorais, hier, c’était la meilleure occasion. 

  1. La clé du département n’est pas aux mains des Mahorais :

Autre bonne occasion perdue, c’est un parti majoritaire partout, en France et à Mayotte et l’élection des « wacombés ».               Aujourd’hui la situation n’est plus la même. Les gens sont mieux informés et avertis. Aucun parti ne rassemble plus de 25% de la population. Il n’y a plus de « wacombés », de héros. Ne pas en tenir compte est une énormité. Désormais beaucoup de gens savent qu’en fait, la départementalisation (ou le largage) ne dépend que de la France laquelle ne fera que ce qu’elle voudra, quand elle voudra. Elle ne voudra que ce que son intérêt lui dictera. 

  1. Notre expérience est celle des autres :

C’est ce que nous enseigne clairement notre expérience de trente ans et c’est ce qui s’est passé ailleurs en outre-mer. Il n’y a aucune raison de faire du département sans contenu, un débat permanent, si ce n’est pour des mensonges, afin de se faire élire uniquement. Tous ceux et celles qui ont promis le département, n’ont pas tenu leur promesse. C’est vraiment bête de croire qu’on peut continuer à promettre la même chose et c’est encore plus bête de croire à de telle promesse. 

  1. Le bilan négatif du statut de CDM (Collectivité Départementale de Mayotte)

 Alors que des « wacombés » criaient « Département » cette France nous a prévu la CTM puis la CDM et nous a imposé des amendements infects. La CTM qui devait durer 5 ans a duré plus de 20 ans.     On ne sait pas combien de temps durera la CDM prévue pour dix ans. Les Mahorais ont abandonné la CTM parce qu’on leur faisait croire à un meilleur statut, plus proche de département, avec plus de droits communs (supposés être rien que des jouissances).  Après quelques années de CDM qui est en réalité plus proche de département et qui contient effectivement plus de droits communs, tant attendus, beaucoup de Mahorais n’en veulent plus et regrettent même la CTM ! 

Ce n’est pas logique pour ne pas dire que c’est encore bête, que  des hommes politiques, ne tiennent pas compte de cela et continuent à appeler les gens à ne vouloir que le département et sans condition en plus.

 

  1. Les problèmes plus nombreux et plus complexe des Mahorais :

 En fait ces gens là ne se soucient guère des problèmes des Mahorais et de Mayotte. Ils ne visent que l’argent et pour cela ils n’ont qu’une chose en tête : se faire élire et empocher la cagnotte. Mais une fois élu, ils ne se préoccupent même pas de chercher des solutions aux problèmes des gens. Ils  laissent ça aux français ou à chacun et chacune de se démerder. Ce qui les préoccupera c’est de se faire réélire par tous les moyens y compris des moyens mensongers. Jamais ils ne se demanderont si un statut est adapté ou pas. Même s’ils croient que c’est inadapté, ils ne le diront jamais, si cela risque de rendre leur élection plus difficile. Pour la plupart, ce sont des champions du département. Mais une fois élus, point de département ou alors département avec pleins de droit communs non désirés, complètement inadaptés, et créent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent… 

  1. Les Mahorais sont moins incrédules et naïfs :

 Avec le temps, l’inconditionnel n’est plus crédible. On ne peut plus s’affirmer départementaliste sans condition car si on n’arrive pas à suivre ; avec tant de droits communs introduits on se trouve très vite hors la loi, puis hors jeu. Avec le temps, les mensonges sont encore moins crédibles et très vite dénoncés. Or ne peut plus s’affirmer vouloir être français pour la liberté mais ne jamais participer à une action pour la liberté, mais toujours pour l’argent . L’argent du département, c’est comme son statut, la clé est aux mains des Français. Ils ouvriront le coffre quand ils voudront et pourront. Si un élu Mahorais honnête, l’avait, le coffre serait ouvert depuis longtemps. N’est ce pas le fameux « Trakou » ou couvercle qui reste fermé jusqu’à ce jour, malgré des tentations mensongères d’ouverture ? 

ALORS IL NE SERT A RIEN A UN ELU DE MAYOTTE, DE PROMETTRE UN STATUT DE DEPARTEMENT FRANÇAIS ET L’ARGENT DU DEPARTEMENT FRANÇAIS, CAR IL N’A AUCUN MOYEN DE TENIR UNE TELLE PROMESSE. 

Par contre étant élu de Mayotte, il doit être à même de mieux connaître les problèmes des Mahorais et leurs meilleurs solutions qui ne sont pas forcement le statut de département, ni l’argent du département, ni l’argent de l’Europe, RUP ou autre RAP… pour des raisons déjà citées et pour d’autres dont les DEGATS OCCASIONNES PAR L’APPLICATION DES LOIS DE DROIT COMMUN.  

LES DEGATS DU DROIT COMMUN 

L’application à Mayotte du droit commun provoque d’innombrables dégâts de tous ordres, matériels et moraux. Voici quelques uns :  

  1. a)La confusion dans l’état civil :              

Avant la tentative d’imitation de l’appellation à la française, dite « de droit commun » tout était simple, claire et nette à Mayotte.             

Rien qu’en lisant un nom, on savait s’il s’agit d’un homme ou d’une femme, d’un père ou d’un enfant… Bref on savait qui est qui ?  Maintenant personne ne sait qui est qui ! Par exemple, en lisant une liste électorale personne ne sait s’il s’agit d’un homme ou d’une femme, de grand père, de père ou de la mère. C’est la confusion totale.              

Premier dégât 

  1. b)L’irresponsabilisation complète des maires et des cadis :         

Au même moment qu’on parle de décentralisation, on a retiré la compétence des maires et des cadis en matière d’état civil pour l’attribuer au juge de droit commun, président de la commission de la révision de l’état-civil, spécifiquement créée à Mayotte, paraît il pour faire plus « droit commun ». Comprenez ce que vous pouvez. Résultat : Avec plusieurs fois plus de frais, il faut au moins deux fois plus de temps pour avoir le moindre papier.  Chacun et chacune souffre dans son coin, mais masochiste, tout le monde se tait.         

Deuxième série de dégât. 

  1. c)Les noms Maorais sont devenus ridicules                  

D’après Aimé Césaire c’est pareil aux Antilles, Haïti, anciennes colonies… Mais Mayotte c’est pire !              

Premier élément ridicule c’est de prendre fréquemment des prénoms pour des noms si bien qu’on a un grand nombre de noms commun et des prénoms communs.  

Deuxième élément : Placé en ordre, le nom Mahorais a un sens bien précis. Placé en désordre, il perd tout son sens et devient ridicule : Saïd Ben Ali ce n’est pas Ali Ben Saïd ; C’est encore moins Ali Saïd Ben. Or avec le prétendu droit commun, on rencontre souvent ce désordre.                     

Troisième série de dégâts. 

  1. d)La chute de permis de construire et de construction sociales notamment             

Avec le droit commun, les Mahorais se sont imposés des règles qu’ils ne peuvent pas respecter. Ainsi ils se sont mis hors la loi car ils sont obligés de construire en cachette, l’angoisse au cœur. On fait payer une lourde amende à ceux qui sont attrapés. 

  1. e)Avec le droit commun des Mahorais subissent massivement des rétrogradations statuaires dans divers domaines :             

Cette dégradation s’accompagne rarement d’une amélioration de conditions financières, et encore plus rarement d’une amélioration de la qualité de vie.              

Des règles de droit commun d’accès, à l’emploi public, aux crédits, aux aides publiques, au statut d’agriculteur, de pêcheur, de commerçant, d’artisans, d’entrepreneur ne sont pas à la portée  des Mahorais lesquels se trouvent écarté ou dégradés, en masse. 

En matière foncière, l’adoption du droit commun, transformera des Mahorais qui ont un statut de propriétaire en de simple occupant.

La fausse régularisation actuelle, n’y fera rien tant qu’on n’abandonne pas le droit commun.

En matière de logement, des personnes qui espèrent obtenir ou garder le statut de propriétaire, le perdent pour le statut de locataire ou pour une bidon ville. Des apports personnels ont été rendus par la SIM qui continue à rembourser, tout en commençant à faire miroiter des maisons à étages aux normes européennes.

Un déplacement massif de population : les Mahorais vers la Réunion et la France ; les Grands comoriens et les Anjouanais vers Mayotte.

 

 

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